Le Symposium International d’Archéologie Didactique Première édition Vaslui, 16 Novembre 2018

L’Inspectorat Scolaire Départemental de Vaslui (Roumanie) organise, au mois de Novembre 2018, plus précisément le 16-11-2018, la première édition du Symposium International d’Archéologie Didactique, tout en marquant ainsi un moment jubilaire : la première moitié de siècle depuis la fondation des Inspectorats scolaires et des départements roumains.
C’est à cette occasion que nous souhaitons lancer un concept novateur, mais ayant des racines profondes dans la tradition : l’Archéologie Didactique, que nous avons inventé pour répondre à un intense besoin de récupération de ce qu’on a perdu et de réintroduire des idées, des méthodes, des procédés et des procédures, des applications injustement et trop vite voués à l’oubli, dans le circuit des valeurs spirituelles à focalisation didactique. En hâte pour rapidement et radicalement changer quoi que ce soit, des manuels excellents mais avec une trop brève durée de vie ont disparu, des méthodes ont été perdues, le travail assidu des spécialistes nationaux extrêmement doués a été remplacé par des produits d’importation d’une qualité, le plus souvent, assez douteuse, et, en tout cas, non-représentatifs pour cet espace spirituel.
L’Archéologie didactique représente, par conséquent, une démarche de récupération et de réintroduction dans le circuit des valeurs soit des séquences, soit des œuvres pédagogiques et didactiques intégrales. Comme toute activité scientifique, l’Archéologie didactique suppose un travail de recherche soutenu, ses chantiers étant, en général, les bibliothèques, les fonds spéciaux, les musées abritant des trésors pas seulement en métaux précieux, mais aussi des trésors de la pensée humaine.
Par le biais de l’archéologie didactique, nous nous proposons d’établir un lien permanent entre la pensée imaginative et celle abstraite ainsi que entre la connaissance et l’action, par la redécouverte. Certes, la participation des enseignés au processus de connaissance et d’action est organisée pour ses valeurs éducationnelles ; en échange, le travail des scientifiques qui mettront leur pierre sur les chantiers de l’archéologie didactique se remarquera par des valeurs sociaux généraux parce que, en redécouvrant des lois et leur caractère obligatoire inconnues ou oubliées depuis belle lurette, ils enrichiront l’activité humaine par de nouvelles formes susceptibles de contribuer au progrès social.
Bon nombre d’éléments de trésor que l’archéologie didactique se propose de remettre au goût du jour, au centre de l’attention, contiennent des méthodes excellentes pour cultiver et accorder finement les habilités pour différents spécialisations et cela parce que, jadis, l’école était en général bien plus liée à la vie courante et bien plus consciente de la réalité que «sed vitae discimus ».
Tout comme les habilités, les deux types de connaissances constituent le résultat de l’apprentissage et c’est ici que leur rapport avec les résultats de la recherche scientifique peut être différent. Le premier type vise les connaissances que l’élève (ou l’étudiant) reçoit dans une forme « tout faite » de son professeur, de ses parents, de ses collègues, des manuels ou même par le biais des médias et des réseaux sociaux dont le rôle est grandissant en concurrençant l’école et la famille. L’archéologie didactique se propose d’affiner ce terrain accidenté et de mettre en évidence ce qu’il y a de meilleur, ce qui a prouvé son efficacité et son efficience.
Il est venu temps de réfléchir à ce que des traits communs doivent caractériser le professeur et le chercheur, quels en seraient ces traits, en préconisant que l’apprentissage contemporain devrait ressembler d’une certaine façon à la recherche scientifique – le mérite de l’archéologie didactique serait celui de proposer un retour aux sources, un approfondissement assidu, une documentation précise.
Si nous voulons que l’apprentissage exerce une profonde influence sur la personnalité des élèves ou des étudiants pour leur développer et approfondir leur intellect et leur capacités de connaissance, pour leur émanciper leur vie émotionnelle, si nous voulons qu’il contribue au développement de la volonté et de l’action, alors l’enseignant qui l’organise doit posséder certaines qualités et habilités. On sous-entend qu’un enseignant qui n’est que l’intermédiaire entre les connaissances et celui qui apprend, dans le processus de transmission des connaissances et de vérification du degré de leur acquisition, ne parviendra pas à une telle influence. Beaucoup plus efficace, certes, puisse remplir ces fonctions l’ordinateur – utilisé dans l’hypostase de « machine à apprendre », mais on reproche à ce type d’apprentissage par les spécialistes – à juste titre – qu’il y manque le contact direct entre enseignant et élève et, par conséquent, on peut lui reprocher justement le manque d’influence du professeur sur celui-ci. L’archéologie didactique se propose de réapprendre les enseignants à reconsidérer leurs enseignés, qu’ils soient cet œil intérieur ouvert à l’état de veille en cherchant dans la sagesse oubliée des prédécesseurs qu’ils vont ressusciter, l’inspiration pour bâtir un avenir meilleur.
La première édition du Symposium International d’Archéologie Didactique se déroulera à Vaslui, le 16 Novembre 2018. Nous organisons cette première édition sur 5 grands axes, correspondant aux centres essentiels d’intérêt de l’enseignement, sans pour autant éliminer la possibilité d’une souhaitable interdisciplinarité :
Axe 1 : Enseignement préscolaire
Axe 2 : Enseignement primaire
Axe 3 : Enseignement secondaire
Axe 4 : Enseignement universitaire
Axe 5 : Éducation non-formelle.
En tant que premier chantier d’archéologie didactique que nous souhaitons inaugurer, il n’y aura pas de repère temporel précis ou de thème strict, mais nous suggérerions l’étude, la présentation et de (re)porter à l’attention du monde pédagogique, par exemple, des anciens abécédaires, des méthodes et des manuels de langues de la période entre-deux-guerres ou d’après la deuxième guerre mondiale, des manuels de sciences et des méthodes utilisées pour les enseigner.
Nous vous annonçons cependant notre intention ferme de réunir le résultat de ces efforts de récupérer ce trésor de pensée dans le premier numéro de la Revue Roumaine d’Archéologie Didactique, publication indexée EBSCO qui pourra être étudiée sur son propre site web http://nelpae.ro/rrad. Le Comité Scientifique analysera rigoureusement les ouvrages proposés pour la publication et approuvera ceux qui répondront à cet Appel.
Pour vous inscrire au Symposium International d’Archéologie Didactique, nous vous prions de visiter le site web de la revue: http://nelpae.ro/rrad ou, plus directement, d’utiliser le lien du formulaire: https://goo.gl/forms/vcHI7rhFsNJp19qO2 . Après la confirmation de l’inscription, vous serez contactés pour les autres détails liés au déroulement de l’évènement et à la publication du premier numéro de la Revue Roumaine d’Archéologie Didactique.

Organisateurs:
Inspectorat Scolaire Départemental de Vaslui

Inspecteur scolaire général,

Gabriela Plăcintă

Inspecteur scolaire pour les langues modernes

Porte-parole de l’institution,

Alexandru Mîţă

Leave a Reply